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Tim O'Loan continue de défendre les droits internationaux des Autochtones

je viens de la région du Sahtu de la nation dénée des Territoires du Nord-Ouest. En tant que très jeune Autochtone de 17 ans, j’admirais les militaires et ceux qui ont servi. J’avais entendu parler de certains anciens combattants autochtones qui ont servi dans les Forces armées canadiennes, et cela m’a fait voir les Forces armées canadiennes comme une famille dont je voulais faire partie, alors j’ai joint leurs rangs.

En sortant du service, j’ai actuellement une blessure physique et mentale. Je suis très reconnaissante du soutien d’Anciens Combattants Canada et d’autres institutions extraordinaires comme Sans limites. Je ne sais tout simplement pas où je serais actuellement sans eux. Je ne donne pas souvent de crédit aux organisations pour cela, mais c’est une exception : elles sauvent des vies.

Une fois que j'ai reçu mon diagnostic de TSPT, mon intervenante m'a aiguillé vers le SSBSO. Il s'est avéré que j'ai servi avec le monsieur qui dirigeait l'entreprise et nous avons eu la chance de partager nos histoires passées. Il a recommandé Sans limites et de faire une demande pour participer aux Jeux Invictus. Je suis tellement reconnaissante d'avoir été acceptée pour participer à Sydney en 2018 car cela a complètement changé ma vie.

Après avoir quitté l’armée, j’ai obtenu un diplôme et j’ai commencé ma carrière dans le domaine des droits des Autochtones. J’ai commencé comme négociateur sur les revendications territoriales et l’autonomie gouvernementale. J’ai déménagé à Ottawa pour obtenir une maîtrise, ce qui m’a amené à travailler sur les questions autochtones internationales avec les Nations Unies, en mettant l’accent sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA). Grâce à cette occasion, je suis devenu plus conscient des défis communs auxquels font face les peuples autochtones partout dans le monde.

Le Canada est un excellent endroit qui est souvent considéré comme un leader dans le « programme des droits ». C’est l’une des raisons pour lesquelles nos militaires qui servent à l’étranger sont si respectés. Cependant, avec tout le respect que je vous dois, il y a encore des communautés autochtones au Canada qui éprouvent des difficultés, surtout en ce qui concerne les répercussions de la vérité inconfortable de ce pays. L’héritage des pensionnats administrés par l’Église et le gouvernement se poursuit (avec tant d’autres politiques). Elle continue d’avoir un impact sur les communautés aujourd’hui (cela fait partie de ma "blessure spirituelle"). Ce pays a besoin de comprendre son histoire. Nous avons encore du travail à faire. Mahsi Cho

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